Stage d’escalade au massif de La Clape à Narbonne
Ou la semaine de la muerte*(la mort en espagnol note du traducteur)
Ce résumé, totalement impartial, a été écrit à 4 mains; en l’occurrence vos serviteurs Romain et Manuel.
Le stage cette année était encore excellent. Fidèle à la réputation du club, les apéros n’ont d’égal que la qualité du caillou, l’ambiance n’est comparable qu’à la météo exceptionnelle, les festins aussi royaux que le nombre de paires de fesses aperçues lors des diverses soirées hot, charcuterie et bière à volonté.
Nous allons commencer par éclaircir les quelques pseudos couramment utilisés pour ne pas perdre le lecteur non initié :
Sanglier / le sanglier : Adrien (pas capitaine Sanglier)
Le Président / Titi : Titi
Les M&M’s : Manu et Mélissa
Agent fouine du désert : Romain.
Théo Gentil / Doudou / mon doudou : Théo Z.
Théo Méchant / Le poney fringant : Théo P.
Écureuil craintif / Écureuil boiteux / la sorcière : Chloé.
Maman : Sandrine
Le roux / le marcassin foudroyé : Tristan
Le Marcassin agile : Raphaël
L’homme aux 42 abdos : Christophe
Prof : Martin
Motul.com : Denis et Elisabeth.
Les Stars du 6 : les 2 Théo, Titi, Martin, Christophe en compose l’ossature à laquelle s’ajoute, parfois d’autres (Denis, Manuel, Chloé, Adrien, Mélissa). Tous s’amusent à travailler inlassablement des voies de la muerté*(la mort en espagnol note du traducteur).
Cora/Coco : Coralie, qui nous rejoindra que le vendredi.
Samedi
Qu’on se le dise, 9h de voiture c’est extra long. Enfin pas si long que ça dans la Romainmobile, entre son propriétaire, les M&M’s et un charmant sanglier, le temps passe vite. La conversation s’oriente vite, bien évidemment, sur une critique acerbe des autres participants du stage et un débat pour savoir qui est le plus débile. Finalement, on a laissé tomber quand on a fini par se rendre compte que l’on faisait partit du quatuor de tête.
Arrivé sur place, nous sommes accueillis par une foule en délire. Ah ! Non ! Oui, oui ; c’est nous qui avons les topos ; je me disais aussi… Et voilà, Denis, Titi, Christophe, Théo gentil et Elisabeth, plus motivés que jamais, partis à la découverte des crêtes de Vires.
Après une rapide installation dans les lieux, le restant de la soirée sera assez calme ; un petit tour à la mer, un apéro, une soupe, un suppo et au lit !
Manuel
Dimanche
La météo couverte et fraîche, est un poil décevante pour ce premier matin, mais le temps se lève dans l’après-midi. Secteur Couleuvre.
Pour le reste ça commence à causer. Grosse révision de toutes les manipulations de corde : reprise de moule pour les débutants, rappel pour les autres. Titi, Agent fouine du désert en supervision. Les cordées se forment, Denis/Elisabeth, Ecureuil agile / Agent Fouine du Désert, les M&M’s, Sanglier / Martin, Titi/Théo Gentil/Théo Méchant/Le Roux, Sandrine / Raphaël.
Ca grimpe tout doux, plutôt dans le facile (enfin chacun son facile). Pour ma part j’ai mal à l’épaule droite et mon poignet gauche est en phase de bêta test, alors je reste dans le 4.
Raphaël commence à se prendre au jeu. L’écureuil est sous son niveau, Denis et Elisabeth sont dans le 4 aussi, les M&M’s sont déjà dans du 5+.
Sur ce site, on trouve beaucoup de voie en dalle, la cordée du roux et du poney fringant sera bien malmenée par la paroi; on sent bien que ce n’est pas la spécialité de la maison.
En milieu d’après-midi, le soleil commence à se faire sentir, et on commence littéralement à cuire sur la paroi. Les M&M’s et Les Motul.com décident alors d’aller exploiter la zone inférieure du site, le long du ruisseau en pensant trouver un peu d’ombre. Espoir vite envolé, après une marche d’approche dans les ronces, on se retrouve en plein cagnard, avec un choix de voies beaucoup plus athlétiques au minimum du 5C+. Du coup, ça couine, ça pleure un peu aussi; et après deux ascensions bien corsées, on finit la journée dans un état de déshydratation proche de l’abricot séché.
Retour au centre, un petit tour à la mer, le traditionnel apéro. La soirée commencera à être bien plus vive, grâce notamment à une tournante au ping pong version “je fais ce que je veux quand je le veux”, une partie d’un jeu de société bizarre plutôt animée. Les masques tombent doucement, les plus sérieux commence à s’oublier mais parviennent à conserver une certaine contenance – “n’est-ce pas Raphaël? Pas grave! On verra demain!”.
Romain et Manuel
Lundi
Direction les 4 Miss, la météo fait baver d’envie. Un groupe reste à l’entrée du secteur dans une zone en principe accessible avec des voies cotant dans le 4. Romain ménageant toujours son épaule, idéal pour l’échauffement des M&M’s et les autres pouvant continuer à s’aguerrir en attaquant la montée en tête. Finalement, on est tombé sur une zone de “la muerte” (la mort en espagnol note du traducteur) avec, au menu, un premier spit à 6 mètre (oulala c’est haut), un passage en dalle assez soutenu (zone sur laquelle Elisabeth a jugé bon de faire une petite sieste crapuleuse), un relai rouillé posé sur un arbre (dont la solidité à vaillamment été éprouvée par Raphaël) , et deux pas bien dur, digne d’un bloc à Bleau.
Le premier valant bien 5B, sur lequel le légendaire sanglier aurait marqué de manière indélébile la roche de son sang, conséquence de l’utilisation abusive du genou au lieu du pied, prévenant ainsi ses congénères marcassins du danger. Le second envoyant un bon 5C de “batard” dixit Romain, contraignant son contournement par la gauche à Mélissa (autant dire qu’au sol ça chambrait dur), ainsi que l’Écureuil; mais une fois engagé du mauvais côté, c’est encore plus dur de revenir. Le résultat ne se fera pas attendre: “sec” pour Mélissa (putain la honte) et Chloé complètement bloquée et tétanisée sur ce pas, rapidement secourue par Romain grâce à une descente en rappel de la voie voisine. C’est à la suite de cet exploit qu’Adrien rebaptise notre serviteur : agent fouine du désert (au rapport !).
Après cet “échauffement”, pause déjeuné (casse-croûte au pâté en kit, chips, compote) et petite sieste pour Martin, Maman et Romain. On se retrouve dans la zone plus dure (du 5 au 7), sauf Mélissa qui, vaincu par la chaleur et les moustiques, bascule en mode “moisi” et décide de tenir compagnie à un caillou parfaitement adapté à sa plastique (parfaite bien évidemment).
On peut alors admirer les “stars du 6” digne représentants de la classe en escalade. Echauffement en 6A, travail dans du 6B/C. Abdo saillants et luisant, le tout en musique SVP. On aurait dit la Gay Pride. Un peu plus loin, on aperçoit les forçats de la roche (Titi et Théo gentil) qui passeront la journée entière à travailler dans du dur, très dur (un petit 7A).
Cette belle affiche incitera les gens à augmenter la difficulté dans le 5B/C et même 6A pour Denis et moi. La journée s’achèvera pour Christophe, Tristan et Théo méchant par une magnifique traversé sous toit sans doute cotée 6C/7A, et quelques morceaux de chair perdus dans les trous du rocher.
Fin de soirée au restaurant le Coq Hardi. En short couleur corail et tong pour notre sanglier. Belles assiettes de charcuterie (tant pis pour ceux qui avaient choisi autre chose), des pâtes sans système nerveux central pour Martin et la joie indescriptible de Mélissa à trouver des patates (“encore des patates!!!”) en accompagnement. Le tiramisu en dessert fit l’unanimité sauf pour Martin qui dû se contenter d’une Panna Cotta non sans tristesse et boule de glace pour bébé Manuel.
Les esprits s’échauffent, les gens se rapprochent, on a l’impression que tout pourrait “se négocier” mais après le retour du restaurant il est un peu tard, et il faut compter sur la fatigue. Pas grave mon Raphaël; on verra demain…
Manuel
Mardi
Le 3ème jour, dans la nuit mon épaule à fait un crac de la muerté (la mort en espagnol note du traducteur) et j’ai plus mal !
La météo est top et nous voici dans un secteur des Caunes avec une surprise : une grotte. Les explorateurs : Chloé, Théo, et moi sommes chaud !
Dans la grotte, 3 voies hardcore du 6b au 7a, dans lesquelles les stars du 6 se feront du mal ultérieurement, et une bonne vieille 4c en cheminée, qui sort de la grotte et débouche sur une petite plateforme un peu péteuse, puis une autre cheminée permet de poser un petit rappel pour revenir dans la grotte. C’est suffisamment rare pour que je décide d’organiser un petit atelier : Cheminée + Rappel. Quasi tout le monde y passe. C’est pendant cet atelier que j’ai dû me frotter sur un truc qui ne fallait pas, et me chopper une vieille irritation « dégueu » qui cloquera dans la nuit.
Denis s’illustre dans une 6b athlétique, et réclame des bisous. Je dois admettre que c’était une grosse journée, et il a eu son smack.
Le reste de la journée, j’enchaine quelques voies avec mon Écureuil enfin je rentre dans du 5 ! Et en particulier la longue voie 4c/5b de 35m. Elle se fait quelques frayeurs, mais passe les derniers pas carrément costauds. Elle arrive à 30 cm du relais, mais le pas est morpho et elle se fait un beau vol de 8m. C’est un mal pour un bien car elle sera beaucoup plus en confiance plus tard, dans le reste des vacances.
On a aussi observé un Raphaël en grande difficulté dans une 5b, et lorsqu’il a réussi à passer le pas dur, il a lancé ce qui fût appelé la Charge du Marcassin Agile, une espèce de course invraisemblable Pour finir la voie :O
Le soir gobage de Flamby, qui rime avec sodomie, qui rime avec la soirée n’est pas finie : Raphaël, vers 23h45 s’est dit que 45 ans sans bain de minuit c’était assez. Il annonce qu’il faut que ça change et démarre bille en tête suivit par 3 autres mousquetaires ignorant le ridicule et le froid…. 15 minutes plus tard, Raphaël court à poil sur vers la mer, suivit par La charge du sanglier, L’agent fouine du désert, et Denis, qui galère avec son pantalon (note pour plus tard, pas de slim pour les bains de minuit). Nous voici tous à poil dans une eau à 15 degrés selon les estimations. La moitié de la colo est là à se marrer, Titi planque les fringues des baigneurs à l’autre bout de la plage. Bref, c’était un grand moment.
Romain
Mercredi
La journée de repos traditionnelle, méritée et recommandée. Celle-là, je la raconterai de mon point du vue, étant donné que l’on n’est pas tous resté ensemble bien “collé, serré”. Toute grimpe est hors-club. Trois équipes se forment :
- Les carcassonnais: Titi, Mélissa, et Romain parti explorer la cité médiévale, le parcours fut à lui seul une aventure avec un nombre incalculable de demi-tour et recherche acharnée du bon chemin (tout ça à cause d’un GPS peu “intuitif”). Ces péripéties qui furent récompensés par la pizza, bière de 15H30; cette collation frugale aura d’ailleurs des conséquences néfastes dans la soirée; mais nous en reparlerons.
- Les randonneurs: Adrien, Denis, Elisabeth, Raphaël, Théo Méchant, et moi. A la découverte des 4 châteaux de Lastours et son village en ruine. Sous un magnifique soleil, nous avons fait une exploration active des lieux entrecoupée d’une petite sieste bercés par les clapotis du petit ruisseau de La Clamoux. Vient ensuite un passage dans une exploitation viticole pour une dégustation et un petit achat plaisir. Le chemin du retour fut animé par une belle bataille d’arrachage de poils; à noter une main baladeuse d’un sanglier maladroit sur l’opulente poitrine d’Elisabeth – “Mais! Qu’est que tu viens de faire?” – “Oups! J’ai glissé…”.
- Les oisifs: Théo Gentil, Chloé, Sandrine, Christophe, Tristan, et Martin. Restés à travailler, coder, dessiner, aller à la plage, dormir, boire un coup, et en fin d’après-midi une petite séance de grimpe pour Martin et Tristan.
Deuxième restaurant de la semaine. Mais là, attention! Le resto de la muerté (la mort en espagnol note du traducteur); à volonté, il faut manger, manger et remanger et si possible en garder pour le dessert. Des buffets énormes et incroyablement bien fourni; c’est comme lâcher des enfants dans un magasin de jouet et dire que tout est gratuit.
Evidemment, ce fut le grand n’importe quoi; entre les “merci Manu”, “merci, merci, merci”, “c’est génial”, “Manu, tu déchire”, et j’en passe; je pense avoir réussi mon coup. A noter, la magnifique astuce de Martin, notre végétarien, pour dévorer (ou plutôt engloutir) des fruits de mers : ils n’ont pas de système nerveux central! Habile! Tristan a tellement mangé qu’il doit avoir un trou noir dans l’estomac, je ne vois pas d’autres explications possible. Denis a pris du homard, puis un autre homard en attendant l’arrivée de son turbo. Mélissa a failli défaillir devant le buffet de charcuterie. Christophe sacrifie 2 abdos, et Adrien a augmenté sa marge de progression. Sandrine à prit des légumes et des graines germées surement pour équilibrer la charcuterie, la viande rôtie, les trois plateaux de fromages et les 15 desserts. Et la pizza de 15H30 a coûté cher à trois estomac – tiens, la revoilà cette fameuse pizza – j’avais pourtant prévenu.
Pour ma part, je n’ai jamais autant bu d’alcool de toute ma vie – au moins 10 cl. J’ai quand même réussi sur le chemin du retour à me tromper deux fois de chemin, oublier d’allumer les phares et tenter de passer la marche arrière à 80 km/h.
Manuel
Jeudi
Pensée du jour : « Se sortir les doigts du cul, avec la magnésie, c’est propice aux hémorroïdes. » (Elisabeth)
Et voilà, une remarque qui tombe à point nommé. Ce sera la meilleure journée pour l’ensemble du groupe, un enchaînement de belles performances. Mais quand on parle de repousser ses limites, ce n’est parfois pas sans mal. Le temps est toujours paradisiaque.
Seul bémol, le départ anticipé de Raphaël; qui avait prévu de rentrer plus tôt pour faire une surprise à sa femme – je ne vois pas ce qu’elle a de plus que nous?
Sur le site de la Crouzade, on s’échauffe dans du 5, les cotations correspondent avec la réalité; ou alors on est devenu bon. Quand j’entends Christophe déclarer qu’il s’ennuie et qu’il va direct dans du plus dur; je me dis qu’on va faire de même. Juste à côté de nous une belle dalle 5C+, mais quelle dalle! Avec un passage au-delà de la côte parce que c’est une tout petit peu (léger, léger) patiné. ET! Dans cette dalle, DANS CETTE DALLE: Mélissa tirera au clou (en disant « dalle de merde »). C’est quand même jouissif, pas vrai ?
Agent fouine du désert lâche les chevaux et se lance dans du 5C, Sanglier s’attaque à du 6A en moulinette, Maman grimpe dans du 5 en tête et à l’aise, Martin passe une 6B athlétique en tête, Elisabeth prendra un beau vol sur une 5C bien dure et sans broncher. Denis sort une 6C. Titi vient à bout d’un 7A. L’Écureuil se donnera en spectacle dans une 6b, puis une 6a puis une 6b, sous l’œil admiratif de Maman (vous vous rappelez que c’est le nom de l’ordinateur de bord taré dans le vaisseau du film Alien ?). Et la remarque d’Elisabeth prend tout son sens, parce que ça n’a pas été sans mal; beaucoup de cris, de vols, de sueur, un peu de sang aussi.
Grosse journée, dit grosse soirée, et donc gros apéro. Mélissa se chargeant de la charcuterie et Romain de la bière autant dire qu’il y avait de quoi faire.
Au bout d’une heure, y en a un qui lance le défi du banc : on se couche sur le banc, on passe dessous et on repasse dessus. Théo Gentil est le seul à sortir le défi avec un style déplorable, l’échelle de chop a un nouveau niveau “ le sanglier dégueulasse”, mais il passe quand même. Les autres se ridiculisent tous. Et l’écureuil se fait carrément tomber le banc sur le pied.
Au bout de deux heures, on retrouve Mélissa avec le “slip bite” sur laquelle il faut enfiler des anneaux, je crois qu’elle aime les accessoires.
Au bout de trois heures, après que la cuisinière du centre nous ait complimenté, non sans humour, pour notre conduite irréprochable. L’idée de retourner faire un bain de minuit ressurgit. Et c’est une bande de gai luron qui traverse la ville en direction de la plage. Tristan, Adrien, Théo méchant, Mélissa et Elisabeth se jettent à l’eau.
Au bout de quatre heures, de retour au centre, certains iront chanter une marseillaise à Christophe profondément endormis; histoire de lui rappeler à quel point la vie de groupe est épanouissante. Le froid et la fatigue viendront finalement à bout des derniers; la dernière journée sera dure.
Manuel et Romain
Vendredi
Ce dernier jour, il faudra payer l’addition de la veille. La fatigue a eu raison de Christophe, Ecureuil boiteux et Maman qui abandonnent.
Nous voilà sur un super secteur, les crêtes de Vire : 69° à l’ombre, mais y a pas d’ombre. Le soleil, genre vallée de la muerté* (la mort en espagnol note du traducteur), les moustiques du diable et une 4c du démon qui a un arrière-goût de 5B+ athlétique du sanglier de la muerté* (la mort en espagnol note du traducteur). Bref, une voie, un coup de soleil et 10 piqûres de moustiques chacun et on déménage de secteur. Tristan nous lâche et rentre à pied. Poney fringant serait bien rentré aussi, mais le pov’ tit n’est pas majeur, et doit rester avec Le président, depuis que son lâcheur de père l’a abandonné, au milieu de grimpeurs bizarre que nous sommes.
Le nouveau secteur, la chandelle, est un poil ombragé, mais la chaleur aura raison de moi, après une seule longue 5b très homogène et agréable. 6 d’entre nous lâchent l’affaire assez vite, retrouvent le reste des lâcheurs sur la plage. Les derniers guerriers : Manu, Denis, Titi, Doudou et Martin se finiront encore quelques 6A sous un soleil de plomb.
Dernier restaurant, pour finir en beauté dans un ancien moulin à eau. Coralie nous rejoint pour le dernier repas, elle fait partie du petit groupe d’irréductibles grimpeurs qui restera deux jours supplémentaires. Le repas sera vraiment sympa en terrasse, un peu trop venté pour la pauvre Mélissa qui tentera vainement d’échapper à l’hypothermie critique.