Compte rendu de Martin (toujours malheureux organisateur de la sortie baroudeur à Saffres – allez courage, comme on dit: jamais 3 sans 4, ou 4 sans 5, ou 5 sans 6, ou 6 sans 7, ou 7 sans 8…).
Cadre magnifique, temps idéal, tout semblait réunis pour une grimpe excellente et pourtant…
Etaient présents, Clément, Elizabeth, Mélissa et moi (Martin).
Avant de commencer rappelons que nous sommes encore en début d’année, c’est la reprise, forcément, on n’est pas au max. De plus le viaduc des Fauvettes est très différent des autres « falaises » déjà ce n’en est pas une, on grimpe sur de la pierre de meulière, ce qui est très inhabituel, et il faut nécessairement un temps d’adaptation. Ceci étant dit cela n’excuse pas tout …
Il est temps de vous narrer à quel point nous avons été mauvais…
Elizabeth : le boulet n°1.
Elle commence fort et rapidement, dès la deuxième voie elle demande à ce que l’on lui pose une moulinette. Bon à la rigueur me direz-vous. Il me faut quand même vous préciser qu’il s’agissait d’une 4b. Par la suite elle fut la seule personne de la sortie à se blesser, là encore on pourrait me rétorquer que l’escalade est une activité à risque et blaaablabla mais elle s’est blessée … au sol.
Martin : le mec qui joue dans la série « faites ce que je dis, pas ce que je fais ».
L’extrémiste de la grimpe en tête, celui qui prône les vertus de l’école de vol afin de dédramatiser la chute et avoir ainsi une grimpe tout en élégance. Et bien dès que la distance entre le dernier point et la chaîne fut trop grande, la peur panique du vide l’a poussé à réaliser un jeté du désespoir qui l’a fait attraper la dite chaîne à deux mains. Tout en élégance on vous avait dit.
Mélissa : la pas trop en forme.
Il y a une voie que Melissa n’a pas enchaînée, elle s’est même permis de demander plusieurs secs (Prédateur, 6c, 30m). Je vous avais prévenu, on a tous été mauvais.
Clément : le nouveau.
Alors, étant récemment arrivé dans notre club, il aurait dû être difficile pour nous de juger sa performance du jour, pas de point de comparaison avec son palmarès antérieur. Première fois en extérieur pour lui, il grimpe confiant en tête, il connaît ses manips, se prend des plombs sans en avoir peur. A première vue, le club semble avoir gagné une bonne recrue. C’était sans compter l’influence que nos mauvais exemples ont eu sur lui. Et le voilà au final tirant au clou… N’ayant pas été formé à ce geste technique il n’en a pas compris toutes les subtilités puisque il tire au clou en faisant du sur-place. Situation qui s’est donc suffisamment prolongée pour que l’on se fasse remarquer par les autres grimpeurs du secteur (heureusement il ne portait pas de tee-shirt du club).
Pour les prochaines sorties je propose que l’on se fasse faire des tee-shirts du « club d’escalade de Dunkerque ». Dès que l’un d’entre nous commence à faire une de ces choses horribles décrites plus haut, on lui fait porter ce tee-shirt ainsi la réputation du GEST sera préservée.
Martin (Oui je sais je parle de moi à la troisième personne, je vous rappelle que j’ai été décrété dieu vivant par 70 % d’entre vous, donc bon…).
Elle a bien changé Mélissa. L’année dernière, la « prédator » n’avait été qu’une formalité.
Je suis déçu, mais alors déçu à un point…
Il va falloir envisager un peu de renforcement musculaire avant de devenir un chamallow.
Cette photo de moi est un odieux fake. Elle date de cet été dans mon pavillon en meulière. Je posais une applique, on voit le fil électrique, preuve irréfutable.