Les baudriers |
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Le baudrierL’offre est vaste. Choisissez de toute façon un baudrier vous laissant une grande liberté de mouvements. Vérifiez malgré tout qu’il possède tous les éléments modernes : sangles matelassées, porte matériel, et point d’assurage unique. Pour le reste sachez que les cuissards hyper léger n’offrent pas un grand confort de suspension. Le meilleur choix s’effectuera donc en fonction de votre pratique, SAE, petite falaise ou grandes voies. Baudrier léger de montagne et sports d'hiversIls sont destinés à des courses faciles, au ski de randonnée et à la randonnée glaciaire. Il existe peu de modèles, tous légers et plutôt basiques. Minimalistes ils sont généralement peu confortables et souvent ne comportent pas deux points de passages pour la corde d'assurage. Ils ne sont pas recommandés pour l'escalade
Bien choisir son baudrier :
Le baudrier est une
pièce importante de l'équipement du grimpeur. Les normesIl faut exiger le marquage CE (communauté européenne) qui signifie que le harnais répond aux exigences essentielles de sécurité. A partir de là, la solidité n'est plus en cause. Cependant, il faut mentionner que seul le label UIAA (union internationale des associations d'alpinisme) est reconnu dans le monde entier. Le confort :
C'est le premier critère
à prendre en compte. Juger du confort d'un
baudrier sans l'essayer est impossible. Aussi lors
de l'achat demandez à faire un essai en
suspension, car lorsque vous êtes sur vos pieds
peu importe le confort du baudrier, mais pendu
dans un relais en pleine paroi, c'est là que vous
souffrirez si vous avez un baudrier peu
confortable. La fonctionnalité :
De nombreux petits détails feront que votre
baudrier sera plus ou moins agréable. Le nombre de
porte matériel : Si vous ne faites que du mur,
deux seront largement suffisants. Si vous faites
des grandes voies et des falaises où l'on a besoin
de beaucoup plus de matériel 4 ne seront pas de
trop pour transporter l'ensemble des dégaines,
mousquetons, descendeurs, sangles,... La taille :Ne prenez pas un baudrier trop serré ni trop lâche :
L'usure
Elle est provoquée par le seul contact avec la
poussière, l'action des UV, les intempéries, les
frottements, le mouvement... et bien entendu,
l'absorption de chutes importantes. L'entretien
Le matériel doit être vérifié avant et après
chaque utilisation. Aucune fibre, aucun point de
couture ne doivent être coupés. Les sangles ne
doivent pas être décolorées, les boucles ne
doivent pas être tordues, le plastique des portes
matériel ne doit pas être dégradé. DANS TOUT LES CAS IL FAUT CONSULTER LE FABRICANT
Le séchage et le stockage s'effectuent dans les
mêmes conditions qu'une corde : l'idéal est un
endroit sombre, sec, peu chauffé, et si possible
aéré. |
Les chaussons
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Les chaussons, comment les choisir ?
Différents fabricants proposent un vaste choix de
chaussons d'escalade ayant des caractéristiques
très différentes en fonction de leur utilisation.
De plus certains modèles s'adaptent mieux à un
type de pied et le choix est toujours délicat. Quelle tailleLes chaussons se choisissent serrés (une ou plusieurs demi pointures en dessous de votre taille en chaussure de ville). Les modèles en cuir se détendent beaucoup d’où l’intérêt de les choisir très serrés à l'achat alors que les modèles a majorité synthétique se détendent très peu.
Mais attention tout de même de ne pas les prendre
trop serrés, vous risquez de souffrir le martyre
si, par exemple, vous partez dans une grande voie
et il vous sera alors difficile de les garder aux
pieds pendant plusieurs heures. Pensez aussi qu’en
été vos pieds ‘gonflent’ et il est peut-être
préférable de privilégier le confort. Les chaussons, leur durée de vie ?
Très variable en fonction de leur utilisation.
Sachez tout de même que cela peut aller de
quelques mois à plusieurs années si vous ne
grimpez pas trop souvent. La durée de vie est
aussi fonction de la qualité et de l'épaisseur des
gommes utilisées. L'usure est également très liée
à votre façon de grimper. Quelques précautions.
Augmenter la durée de vie des chaussons n’est pas
chose aisée, pour éviter de les dégrader trop
rapidement il faut éviter de marcher avec et les
enlever aux pieds des voies notamment en falaise.
Avec l’expérience vous vous apercevrez qu’il vaut
mieux posséder plusieurs paires.
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Lacets, rigide, asymétrique, ballerines ou velcro... ?Chaussons ou Ballerines ?
Velcro ou lacets ?
Cuir ou synthétique ?L'ajustement du chausson au pied, et donc sa précision, dépend de sa matière. Un chausson en cuir aura plus tendance à se détendre qu'un chausson en synthétique. Il faudra alors prendre une à deux pointures en dessous de sa taille de chaussures de ville pour qu'il englobe la forme du pied après s'être détendu. Un pied fort appréciera un chausson en cuir. Au contraire, un chausson en synthétique maintient mieux le pied dans la longueur. Dans ce cas il n'est donc pas nécessaire d'acheter des chaussons beaucoup plus petits. Avec ou sans doublure ?Certains chaussons présentent une doublure. Limitant la déformation d'un chausson en cuir et diminuant la vitesse d'usure, elle atténuera également les sensations du grimpeur. Tige haute ou tige basse ?
Rigides ou souples ?Plus le chausson est rigide, plus il est précis sur les petites prises (grattons ou réglettes) et plus il va permettre au grimpeur d'économiser les muscles de ses pieds. Par contre, sur des grosses prises arrondies ou encore sur des pas d'adhérence, il faudra lui préférer une semelle souple (ballerine) qui permettra au grimpeur d'épouser et de mieux sentir la prise convoitée.Ainsi, le choix d'un chausson souple ou rigide dépend : de la force qu'a le grimpeur dans ses pieds, de son style d'escalade et de la nature du rocher où il grimpe le plus régulièrement Asymétriques ou droits ?
Quel coûtLe prix d" une paire de ballerine ou de chausson est extrêmement variable suivant la matière, la technologie, la forme et bien sur la marque. On trouve des modèles de 25€ jusqu'a plus de 180€, la valeur moyenne est de l'ordre de 60/80€ pour une paire qui vous apportera une pleine satisfaction. En conclusion.
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Les cordelettes
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Quel grimpeur n'a pas au fond de son sac quatre ou cinq morceaux de cordelette ? Un matériel pas onéreux (moins de 1€ au mètre), léger et qui rend tant de services. Il faut toujours en avoir au moins une sur son baudrier avant de grimper. Elles servent bien entendu à confectionner des anneaux de cordelette pour faire des noeuds autobloquants (voir les_noeuds) comme les Machard, Prusik ou Français. Mais il peuvent également servir pour se vacher, pour relier deux points, pour suspendre quelque chose sur n'importe quel support D'un diamètre de 6 mm à 7 mm, elles ne doivent en aucun cas être utilisées comme corde d'assurage. Bref c'est un petit investissement extrêmement utile. |
Les cordes
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Élément primordial de la chaîne d'assurage en escalade la corde est certainement le plus gros et le plus fragile des investissements à faire. Il est donc essentiel de ne pas se tromper. Il existe 2 types de corde : les cordes dynamiques et les cordes semi statiques. Les cordes semi statiquesLes cordes semi statiques sont faites, comme leur nom l'indique pour résister à un effort semi statique (pas de chute / traction continue).
Elles ne sont pas appropriées à l'escalade,
Mais le sont pour le canyonning ou la spéléologie, et plus généralement, dans les activités où la corde ne doit pas absorber de choc important. Ces cordes s'allongent très peu en comparaison des cordes dynamiques. Elles n'absorbent donc quasiment pas d'énergie en cas de chute. Les cordes dynamiques :
Les cordes dynamiques résistent, comme leur nom
l'indique, aux efforts dynamiques (chute / effort
important). Elles sont appropriées à toutes les
activités où la progression verticale est
sanctionnée par une chute : escalade, alpinisme,
cascade de glace, etc. Ces cordes s'allongent et
absorbent ainsi une grande proportion de l'énergie
de la chute : c'est ce que l'on appelle
l'amortissement.
La longueur :C'est l'un des premiers éléments à prendre en compte. Une longueur de 60 mètres permet de passer à peu près partout dans les falaises dites sportives. Des cordes plus courtes 30 ou 40 m doivent être réservées aux falaises ne comportant des voies que d'une seule longueur. Pour les grandes voies de montagne on préférera des cordes à doubles de 100 m. Le diamètre :
C'est lui qui détermine pour une bonne part la
résistance de la corde. Il faut tout de même
savoir que tout le matériel d'escalade est prévu
pour résister à une force de 2000 kg.
La force de choc :
Les fabricants mesurent la force subie par le
grimpeur au moment de l'arrêt de la chute par une
corde. La limite fixée par les normes est de 12 KN
pour les cordes à simple, testées lors d'une
chute de facteur 2 et à l'aide d'une masse de 80
Kg, et à 8 KN pour les cordes à double, testées
lors d'une chute de facteur 2 et à l'aide d'une
masse de 55Kg. Ces valeurs sont les maximums
raisonnables que le corps humain peut supporter
sans dommages conséquents. Le nombre de chutes avant rupture :
Une corde, afin d'être normalisée, doit résister
au minimum à 5 chutes successives de facteur
2. Résistance du noeud :
En escalade, on s'encorde toujours en faisant un
noeud avec la corde. Que devient alors la
résistance de la corde au niveau du noeud ?
L'usure des cordes - Durée de vie
Humidité, UV, poussières. Une corde, une fois
sortie de l'usine commence déjà à s'user. Quels sont les principaux facteurs d'usure d'une corde ?
Les chutesC'est le premier qui vient à l'esprit. Les chutes vont limiter les qualités d'élasticité et donc d'absorption d'énergie de votre corde. Il est important de conserver en mémoire les chutes que l'on a réalisées avec sa corde et de surveiller l'élasticité de celle-ci. Avant même que votre corde ne devienne un véritable câble, il est nécessaire de la changer. Les UVLes UV, invisibles mais pourtant destructeurs. Eux aussi agissent sur les qualités d'élasticité de votre corde. Ils agissent directement sur les molécules de polyamides, Veiller à bien protéger votre corde des rayons de soleil après utilisation. L'eau et l'humiditéL'eau, au même titre que les UV, attaque directement la molécule de polyamide. Faites bien sécher vos cordes avant de les ranger. Stockez vos cordes dans un local sec, à l'abri de l'humidité. La poussièreLes grains de poussière s'infiltrent dans l'âme pour en cisailler les fibres. Ne laissez pas traîner vos cordes par terre. Utilisez un sac à corde et n'hésitez pas à laver votre corde. Quand changer de corde ?
Le temps maximum d'utilisation d'une corde donné
par les fabricants est de 5 ans, mais une durée de
vie moyenne de 3 ans pour des circonstances
normales et régulières d'utilisation peut être
retenue. Le coût :Fortement variable suivant si vous désirez une corde à simple ou à double et bien sur suivant la longueur il faut débourser entre 120€ (simple 50m) et 240€ (double 100m) Précautions d'utilisation
Evitez de marcher sur votre cordeQue ce soit pied nus, en chaussons d'escalade ou avec des crampons, évitez de marcher sur votre corde. Le rocher est parfois très abrasif (crépi) ou coupant (arête). La gaine de votre corde risque d'être alors fortement endommagée. Ne laissez pas traîner votre corde par terre
En effet, les poussières risqueraient alors de
s'infiltrer dans l'âme est d'en cisailler
progressivement les fibres. Utilisez un sac à
corde. Soyez très vigilants vis-à-vis des produits chimiques
Pour laver votre corde, utilisez un produit
spécifique ou lavez-la sans produit. Faites
attention à la lessive pouvant rester dans le bac
à poudre de votre machine. Protégez vos cordes de l'humiditéSi l'une de vos cordes est mouillée, séchez-la, de préférence, dans un local sec et aéré à l'abri du soleil, Rangez-la une fois cette dernière séchée. Protégez vos cordes de l'action du soleilAprès utilisation, protégez votre corde des rayons du soleil. Le sac à corde peut très bien jouer cette fonction. Entretenir sa corde
Outre ces quelques précautions, vous pouvez aussi
nettoyer votre corde pour la débarrasser des
grains de poussière qui s'y sont incrustés. |
Les dégaines
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Élément emblématique de l'escalade, une dégaine
est constituée de deux mousquetons simples reliés
par une sangle cousue. Comment choisir ses dégaines :Le critère primordial est la résistance des mousquetons (voir Les mousquetons). Les normes actuelles donnent des valeurs de résistance suivantes :
La valeur la plus importante à prendre en compte est la valeur de la résistance du mousqueton doigt ouvert. Privilégiez les valeurs supérieures à 7KN (700 kg.) Concernant la sangle celle-ci supporte en général 22KN Ces valeurs peuvent paraître importantes pour un néophyte, Il faut néanmoins noter que de tels niveaux de contraintes en dynamique peuvent être atteintes lors d'une chute en falaise. Suivant les configurations, la marge de sécurité n'est pas toujours importante. L'angle d'ouverture du doigt du mousqueton :Choisissez des mousquetons avec une ouverture suffisante. Même si la norme prévoie 15mm il est utile d'avoir une valeur plus importante (de l’ordre de 25mm). En effet, si cette ouverture est insuffisante, le mousquetonnage avec une corde à double peut poser quelques problèmes Le poids de la dégaine :
Elément de choix non négligeable (pour les grandes
voies en falaise ou en montage) sur un jeu de
dégaine complet, il peut varier de près de 500 g.
Pour cela, voici quelques conseils :
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Les descendeurs
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Le huit, ou plus généralement les systèmes de freins sont les outils mécanique qui vont vous permettre de ralentir et d'arrêter le déplacement de la corde. Ils seront donc indispensables pour assurer le grimpeur de tête ou le second, comme pour réaliser une descente en rappel. Dans le cadre du rappel :Dispositif permettant de se déplacer en toute sécurité du haut vers le bas sur une corde en modulant sa vitesse. Pour l'assurage du premier et du second de cordée :Le système de frein doit permettre de ralentir puis d'enrayer une chute
Les différents types de freinsIl existe un grand nombre de systèmes d'assurage et de descente en rappel. Certains couvrent toutes les utilisations, d'autres sont réservés à un usage unique On distingue deux grandes catégories : les systèmes non bloquants et les systèmes bloquants. Les systèmes non bloquantsCes freins ont le fonctionnement le plus simple. Le freinage a lieu grâce au contact de la corde et du métal composant le système, ainsi qu'à la déformation de la corde. Dans cette première catégorie, c'est la main de l'assureur qui régule la force à appliquer pour arrêter la chute. On distingue principalement :
Les systèmes bloquantsContrairement aux autres types de freins, c'est la variation de géométrie du système qui joue le rôle de régulateur.Cette option présente de nombreux avantages en matière de confort et de sécurité. Elle permet un arrêt autonome ou semi autonome de la chute. En revanche, elle exige une gestuelle particulière pour réaliser une véritable progressivité de celui-ci.
Le rappel Il s'agit d'une charge statique. Le " descendeur"
doit permettre au grimpeur de moduler sa vitesse
sur la corde.
Choisir un système de frein Il n'y a pas d'appareil universel et absolu... Les critères de base du choixLe choix d'un système de frein répond à certains besoins :
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Les sangles (longe, vaches) |
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On utilise deux types de sangles en escalade.
La plus courante et fortement recommandée est la
sangle cousue, commercialisée dans tous les
magasins d'escalade. Elles existent en plusieurs
dimensions (les plus courantes sont 60 et
120cm). |
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Les mousquetons
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Il existe deux familles de mousquetons : les mousquetons simples et les mousquetons de sécurité. Les mousquetons simples (type B et D) sont utilisés pour la confection des dégaines
Les mousquetons de sécurités (type H, K et Q) sont
caractérisés par un système de fermeture à vis ou
automatique qui empêche son ouverture
intempestive. Les différents types :
Normes et marquagesIl est utile, lorsque l'on pratique l'escalade, de déchiffrer le marquage et les normes inscrites sur les mousquetons Voici comment les lire et les comprendre.: Les normesLe marquages
Il fait partie des exigences relatives à la
norme.
Usure et entretienLes facteurs d'usure
Entretien
Précaution
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Les sacs
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Le sac à dos :Le modèle et la capacité d'un sac à dos varient suivant le type d'activité d'escalade. Le sac à dos pour une grande course d'escalade en montage ou sur de grande falaise et le sac à dos que l'on amènera au bord des blocs ou de la falaise et qui restera au pied de la voie. Dans le premier cas on se choisira un sac le plus
petit possible (charge) mais suffisamment grand
pour contenir le matériel plus une bouteille d'eau
et éventuellement le matériel plus spécifique tel
que crampons et piolets pour la haute montage ou
la glace. Dans ce cas nous dépassons le cadre de
l'escalade pure. Dans le deuxième cas, le sac qui reste au pied de la voie peut avoir des caractéristiques variées, tout est permis. Essayez de prévoir tout de même un sac avec un compartiment inférieur séparé ou mieux un seul compartiment, avec des poches latérales et si possible une grande ouverture frontale très pratique Le coût : entre 20€ et 250€ (extrêmement variable suivant le type d'activité, la contenance, la qualité,... ) Le sac à pof :Le plus souvent porté à l'aide d'une cordelette ou d'une sangle autour de la taille par les grimpeurs de bloc ou attaché au baudrier par un ou deux petits mousquetons, il contient soit de la magnésie pour assécher la transpiration des mains soit du pof qui est une résine de pin finement pilée afin d'augmenter l'adhérence des doigts. Il convient de le choisir avec une ouverture suffisamment grande pour ne pas être gêné au moment d'y enfiler l a main et avec un système d'ouverture et de fermeture suffisamment efficace pour ne rien perdre quand il est fermé et suffisamment pratique pour être ouvert d'une seule main. Le coût : de 10€ à 25€ Il est utile de prévoir également un récipient étanche (type tuperware) pour garder la majorité de la magnésie ou le pofau sec et de ne pas tapisser l'intérieur du sac à dos
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Magnésie, colophane (pof)
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Mais que contient le petit sac qui pend à la
ceinture des grimpeurs, un produit miracle qui
transforme ces drôles de fous en mouche ?
Qu’est-ce que la colophane ?La colophane est une substance d'origine végétale issue des résines de pins. Après distillation on obtient cette résine jaune, solide et transparente. Elle se compose de 90% d'acides résiniques et de 10% d'esters. Qu’est-ce que la magnésie ?
La magnésie est utilisée dans le monde de la
gymnastique pour absorber la sueur des mains et
les assécher. Faut-il utiliser de la colophane ou de la magnésie ?
Le mieux serait de ne rien utiliser du tout.
Néanmoins certaines situations entraînent une
sudation excessive des mains. Si tel est le cas,
essayez d’utiliser la magnésie ou la colophane
avec parcimonie et sans exagération. Utilisation en falaise, en bloc…
En falaise tout comme en Structure Artificielle
d’Escalade (SAE), l’usage de la magnésie s’est
généralisé. En SAE le problème de l’usure et de la
patine des prises se pose beaucoup moins du fait
du renouvellement des voies et du nettoyage des
prises (bains d’acide chlorhydrique dilué et
rinçage). Par contre en falaise la magnésie fait
fureur, et l’usage en est quasi permanent.
Certaines voies sont si magnésies qu’il en est
presque possible de lire tous les mouvements. Sans
vouloir exagérer, de la magnésie pourquoi pas,
mais pas trop. En conclusionSi on peut conclure sur ce thème, il faut utiliser la magnésie et la colophane avec modération. En bloc pensez aux grimpeurs qui vont vous succéder, nettoyez les prises après votre passage c'est en général relativement accessible. En falaise modérez l'utilisation. |
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