La position tendue

Elle est principalement utilisée pour les prises de formes fuyantes, " Les à-plats" , les bosses et les bossettes

La surface de tous les doigts est plaquée en adhérence sur la totalité de la prise.
Si la prise n'est pas trop verticale, la paume de la main vient parfois compléter cette action d'adhérence maximum de la main sur la prise

Bien que ne donnant pas un sentiment de sécurité pour les débutants, cette position ménage les articulations, elle est à employer dès que possible

La position arquée

Elle est adoptée naturellement par tous, sur les prises à rebord étroit, les règles, réglettes, tétons, écailles et rebord des trous.

La paume des mains est parfois associée à la prise de contact au support.

Sécurisante, cette position donne l'impression d'être puissante et stable.

Seule la première phalange prend appui sur la prise, les autres adoptent une flexion inversée non naturelle
Cette position est fortement traumatisante pour les articulations

La pince

Une pince réalisée par le pouce et les autres doigts, permet de saisir une colonne ou une colonnette, une lunule ou deux trous rapprochés.

Délicate et fatigante si seule la première phalange des doigts est en appui, elle devient très sure et facile quand la prise permet une saisie complète

Le blocage (main)

Dans ce cas il s’agit de réaliser une action en inter appuis du bras, du coude et de la main sur les flancs d'une fissure.

Plus la fissure est étroite et plus cette position devient délicate et douloureuse, dans certains cas la fente est tellement étroite que seul deux doigts placés l'un au dessus de l'autre se verrouillent par rotation

En pointe

La pointe de pied est principalement utilisée perpendiculairement à la prise pour pousser et progresser,

La pointe de pied est utilisée sur les grattons, cupules, gouttes d'eau ou autres trous du rocher.

Naturelle et puissante, c'est la position favorite des débutants, un seul inconvénient, elle entraîne un mode d'escalade exclusivement de face et n'incite pas à grimper de profil.

En adhésion

Cette position est utilisée lorsque le rocher présente pas ou peu de prises ou d'aspérités et qu'il s'agit de surfaces plates et de bossettes.

Le grimpeur pose le pied perpendiculairement à la paroi et soulève légèrement mais fermement le talon vers le haut, par réaction il appuie fortement le début de la semelle sur la paroi.
Pour optimiser l'efficacité, la gomme des chaussons doit être propre et au maximum en contact avec le rocher.

La carre interieure

Cette position est très employée pour toutes les prises saillantes, mais également pour négocier des adhérences ou des rebords très fins.

Plus naturelle que la carre extérieure c'est la première position utilisée par l'ensemble des grimpeurs

La carre extérieure

La carre extérieure est employée pour progresser de profil, en opposition, dans les dièdres ou dans les traversées.

Elle prend généralement appui sur des prises saillantes et comme elle n'est pas une position naturelle, elle suscite parfois des adhérences délicates à négocier

Crochet talon

Cette position, qui est utilisée en sortie de toit et en gros dévers, permet au grimpeur d'économiser son énergie en posant et appuyant son talon sur une prise à un niveau proche de ses mains et en tirant sur sa jambe afin d’atteindre une prise de main plus haute.

Crochet pointe

Contrairement au crochetage talon, le crochet de pointe ne permet pas des appuis forts et ne sert pas à progresser mais à s'équilibrer dans les dévers et les toits.

Pour réaliser ce mouvement, il faut une bonne prise, saillante ou creuse, pour placer la pointe du pied derrière cette prise et tirer sur sa jambe.

Le blocage (pied)

De la même manière que pour les mains, le grimpeur peut " verrouiller" les fissures avec ses pieds.
Pour ce faire, il pivote le pied pour rentrer la pointe du pied, le pied ou la jambe dans la fissure et par une rotation, le ou la coincer.

Comme pour le blocage avec les mains, plus la fissure est petite, plus le maintien de la prise peut être délicate voir douloureuse.

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Les mouvements (placements)

Les mauvais placements

Par appréhension les débutants adoptent souvent les positions suivantes :

Sur les plans verticaux, les bras et les jambes tendus et les mains et les pieds au même niveau.

Dans ce cas le grimpeur est contre la paroi dans une position hyperstatique, la mobilité réduite et l'impossibilité visuelle et physique de trouver d'autres prises a proximité bloque complètement la progression.

Sur les plans verticaux, les jambes tendues, les pieds au même niveau et les bras fermés avec les mains au niveau des épaules.

Bloqué par la position des mains, il ne peut pas engager le mouvement suivant avec sérénité. Lorsqu’il tente de quitter une prise de main, il perçoit la perte d'équilibre et immédiatement reprend la position de départ.

Le premier apprentissage doit imposer le placement de référence (voir ci-dessous)

Le placement de référence

Le placement de référence (ou de base) permet de réaliser une escalade équilibrée et exigeant un minimum d'effort.

Description :

Un pied en carre intérieur s'appuie sur une prise la jambe tendue, la main opposée saisie une autre prise avec le bras fléchi
Le deuxième pied, jambe fléchie, prend appui sur une prise située sous le fessier du grimpeur, La main opposée au pied saisie une autre prise bras tendu
La progression continue en poussant sur la jambe fléchie et en tirant sur le bras tendu

Avec ce placement le grimpeur est en équilibre et on observe que avant la progression, la seconde jambe et le second bras n'exercent aucun travail et sont disponible pour rechercher la zone de prise et trouver celle qui lui permettra de continuer sa progression.

Le changement de pied

Il arrive que, dans un passage, il n'y ait qu'une seule prise que le grimpeur puisse utiliser avec ses deux pieds, par exemple en traversée.

Description :

Placer le premier pied sur le bord de la prise, ramener le second à côté avant d'enlever le premier

où

Placer le premier sur la prise. Ramener le second par dessus et effectuer un petit saut

où

Effectuer un petit saut directement sans ramener le pied par dessus l'autre

Le changement de main

Comme pour le changement de pied, le grimpeur doit changer de main sur la même prise.

Description :

Placer la première main sur la prise, ramener la seconde à côté avant d'enlever la première.

Simple pour les grosses prises, cette action demande force et précision dans le cas de prise minuscule, il arrive même que les grimpeurs doivent changer leurs doigts un par un sur la prise.

La lolotte

La lolotte est un mouvement (rotation) de la jambe en appui et du bassin qui permet de s'équilibrer lors de la progression et de garder le bassin plaqué contre le rocher (alors qu'une position de face aurait éloigné le corps de la paroi).

Très utile en dévers, elle permet de placer le centre de gravité du corps au plus près de la paroi. La progression est efficace et économique, elle autorise des mouvements d'envergure

Ce placement peut être utilisé par des grimpeurs qui sont trop fatigués ou qui n'ont pas assez de force pour faire le mouvement.

Description :

Placer le pied sur la prise et enrouler-la en tournant le genou vers l'intérieur. La jambe opposée peut-être tendue ou pliée. Les jambes doivent être écartées

Le drapeau

Le drapeau permet au grimpeur d'équilibrer son corps pour aller chercher une prise sans se tourner et sans risque de partir en vrille.
Ce mouvement, peut être utile lorsque les prises sont dans le même axe vertical ou horizontal.

Description :

Alors qu'un pied est sur une prise, il faut passer l'autre jambe derrière la jambe en appui pour " faire balancier" .

Le cancan

Ce mouvement est également un " drapeau" mais demande plus de souplesse. Comme pour le drapeau, ce placement est utile lorsque les prises sont dans le même axe vertical ou horizontal.

Description

Inversement au drapeau, le grimpeur tourne le bassin vers l'intérieur et passe la jambe devant celle qui est en appui.

Le pied-main

Mouvement réalisé lorsqu'il y a peu de prises pour les mains et les pieds et le grimpeur doit aller chercher une prise de main très loin.

Il s'agit d'une manière de se rétablir et de progresser. Demandant précision et souplesse il vaut mieux avoir une bonne prise, au niveau du pieds-mains avant de commencer ce mouvement.

Description :

Placer la main sur la prise. la main doit laisser une place pour le pied.
Ramener le pied à côté de la main, en pointe ou en talonnette.
Enlever la main et charger la prise avec le pied.

La grenouille

Ce placement est utilisé par les grimpeurs pour se reposer dans une dalle verticale.

Description :

Les deux pieds sont sur une même prise. S'accroupir en collant les pieds et le bassin au rocher.

L'élévation qui fait suite à cette position d'observation ou de repos, est d'envergure lorsque la topologie permet de développer complètement les jambes

Le croisé

Le grimpeur croise les bras avec une plus ou moins grande amplitude lorsqu'il ne peut pas changer de main pour aller chercher une prise sur le côté.

On utilise souvent le croisé pendant une traversée.

Description :

Passer un bras par dessus ou par dessous l'autre pour saisir une nouvelle prise.
Décaler les pieds dans le même axe vertical que la main pour ne pas être déséquilibrer lors du décroisé.
Décroiser le premier bras en tournant le bassin contre la paroi.

Le derviche

Ce mouvement s'impose en progression de profil (traversée) lorsque la main libre n'a pas la possibilité de passer au-dessus (croisé) du bras en action.

La main et le bras passent alors par dessous le bras actif et sont accompagnés de l'épaule et de la tête entraînant le buste en rotation.

Description

Ce mouvement est un croisé de très grande amplitude qui lui fait passer tout le corps sous le bras qui tient la prise.

C'est un joli mouvement qui demande de la souplesse, de l'équilibre et un certain entraînement.

L'opposition

Ce type de progression consiste à opposer la direction des forces exercées par les mains à celle des pieds.

Elle permet d'escalader les dièdres et les cheminées

Description :

Placer les paumes des mains et les pieds contre le rocher.
Pousser avec les quatre membres pour exercer une force.
Grimper progressivement en ramenant le corps contre le rocher pour monter le pied droit et la main droite, puis le pied gauche et la main gauche.

Le jeté

Comme sont nom l'indique il, faut exercer un appel sur une prise de pied pour réaliser un saut dans le but d'atteindre une prise de main située à une distance supérieure à l'allongement du corps.

La difficulté est bien sûr une bonne dose d'appréhension mais est également d'ordre sensitif. Le grimpeur doit évaluer l'éloignement et la qualité de la future prise de main

Description :

Les prises de décollage et de réception doivent toutes deux être bien repérées.
Les mains sont sur de bonnes prises et les pieds doivent être le plus haut possible et sur des appuis parfaits
Fléchir les jambes en regardant la prise à atteindre.
Pousser rapidement et fortement sur les jambes tout en tirant sur les bras.
Quand la prise de main est atteinte, monter tout de suite les pieds pour ne pas rester uniquement pendu sur les bras

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Les préhensions de la main	Les préhensions du pied	Les mouvements (placements)
La position tendue La position arquée La pince Le blocage (main)	En pointe En adhésion La carre interieure La carre extérieure Crochet talon Crochet pointe Le blocage (pied)	Les mauvais placements Le placement de référence Le changement de pied Le changement de main Le croisé Le derviche	La lolotte Le drapeau Le cancan Le pied-main La grenouille L'opposition Le jeté


Les mauvais placements	Par appréhension les débutants adoptent souvent les positions suivantes : Sur les plans verticaux, les bras et les jambes tendus et les mains et les pieds au même niveau. Dans ce cas le grimpeur est contre la paroi dans une position hyperstatique, la mobilité réduite et l'impossibilité visuelle et physique de trouver d'autres prises a proximité bloque complètement la progression.
	Sur les plans verticaux, les jambes tendues, les pieds au même niveau et les bras fermés avec les mains au niveau des épaules. Bloqué par la position des mains, il ne peut pas engager le mouvement suivant avec sérénité. Lorsqu’il tente de quitter une prise de main, il perçoit la perte d'équilibre et immédiatement reprend la position de départ. Le premier apprentissage doit imposer le placement de référence (voir ci-dessous)

Le placement de référence	Le placement de référence (ou de base) permet de réaliser une escalade équilibrée et exigeant un minimum d'effort. Description : Un pied en carre intérieur s'appuie sur une prise la jambe tendue, la main opposée saisie une autre prise avec le bras fléchi Le deuxième pied, jambe fléchie, prend appui sur une prise située sous le fessier du grimpeur, La main opposée au pied saisie une autre prise bras tendu La progression continue en poussant sur la jambe fléchie et en tirant sur le bras tendu Avec ce placement le grimpeur est en équilibre et on observe que avant la progression, la seconde jambe et le second bras n'exercent aucun travail et sont disponible pour rechercher la zone de prise et trouver celle qui lui permettra de continuer sa progression.

Le changement de pied	Il arrive que, dans un passage, il n'y ait qu'une seule prise que le grimpeur puisse utiliser avec ses deux pieds, par exemple en traversée. Description : Placer le premier pied sur le bord de la prise, ramener le second à côté avant d'enlever le premier où Placer le premier sur la prise. Ramener le second par dessus et effectuer un petit saut où Effectuer un petit saut directement sans ramener le pied par dessus l'autre

Le changement de main	Comme pour le changement de pied, le grimpeur doit changer de main sur la même prise. Description : Placer la première main sur la prise, ramener la seconde à côté avant d'enlever la première. Simple pour les grosses prises, cette action demande force et précision dans le cas de prise minuscule, il arrive même que les grimpeurs doivent changer leurs doigts un par un sur la prise.

La lolotte	La lolotte est un mouvement (rotation) de la jambe en appui et du bassin qui permet de s'équilibrer lors de la progression et de garder le bassin plaqué contre le rocher (alors qu'une position de face aurait éloigné le corps de la paroi). Très utile en dévers, elle permet de placer le centre de gravité du corps au plus près de la paroi. La progression est efficace et économique, elle autorise des mouvements d'envergure Ce placement peut être utilisé par des grimpeurs qui sont trop fatigués ou qui n'ont pas assez de force pour faire le mouvement. Description : Placer le pied sur la prise et enrouler-la en tournant le genou vers l'intérieur. La jambe opposée peut-être tendue ou pliée. Les jambes doivent être écartées

Le drapeau	Le drapeau permet au grimpeur d'équilibrer son corps pour aller chercher une prise sans se tourner et sans risque de partir en vrille. Ce mouvement, peut être utile lorsque les prises sont dans le même axe vertical ou horizontal. Description : Alors qu'un pied est sur une prise, il faut passer l'autre jambe derrière la jambe en appui pour " faire balancier" .

Le cancan	Ce mouvement est également un " drapeau" mais demande plus de souplesse. Comme pour le drapeau, ce placement est utile lorsque les prises sont dans le même axe vertical ou horizontal. Description Inversement au drapeau, le grimpeur tourne le bassin vers l'intérieur et passe la jambe devant celle qui est en appui.

Le pied-main	Mouvement réalisé lorsqu'il y a peu de prises pour les mains et les pieds et le grimpeur doit aller chercher une prise de main très loin. Il s'agit d'une manière de se rétablir et de progresser. Demandant précision et souplesse il vaut mieux avoir une bonne prise, au niveau du pieds-mains avant de commencer ce mouvement. Description : Placer la main sur la prise. la main doit laisser une place pour le pied. Ramener le pied à côté de la main, en pointe ou en talonnette. Enlever la main et charger la prise avec le pied.

La grenouille	Ce placement est utilisé par les grimpeurs pour se reposer dans une dalle verticale. Description : Les deux pieds sont sur une même prise. S'accroupir en collant les pieds et le bassin au rocher. L'élévation qui fait suite à cette position d'observation ou de repos, est d'envergure lorsque la topologie permet de développer complètement les jambes

Le croisé	Le grimpeur croise les bras avec une plus ou moins grande amplitude lorsqu'il ne peut pas changer de main pour aller chercher une prise sur le côté. On utilise souvent le croisé pendant une traversée. Description : Passer un bras par dessus ou par dessous l'autre pour saisir une nouvelle prise. Décaler les pieds dans le même axe vertical que la main pour ne pas être déséquilibrer lors du décroisé. Décroiser le premier bras en tournant le bassin contre la paroi.

Le derviche	Ce mouvement s'impose en progression de profil (traversée) lorsque la main libre n'a pas la possibilité de passer au-dessus (croisé) du bras en action. La main et le bras passent alors par dessous le bras actif et sont accompagnés de l'épaule et de la tête entraînant le buste en rotation. Description Ce mouvement est un croisé de très grande amplitude qui lui fait passer tout le corps sous le bras qui tient la prise. C'est un joli mouvement qui demande de la souplesse, de l'équilibre et un certain entraînement.

L'opposition	Ce type de progression consiste à opposer la direction des forces exercées par les mains à celle des pieds. Elle permet d'escalader les dièdres et les cheminées Description : Placer les paumes des mains et les pieds contre le rocher. Pousser avec les quatre membres pour exercer une force. Grimper progressivement en ramenant le corps contre le rocher pour monter le pied droit et la main droite, puis le pied gauche et la main gauche.

Le jeté	Comme sont nom l'indique il, faut exercer un appel sur une prise de pied pour réaliser un saut dans le but d'atteindre une prise de main située à une distance supérieure à l'allongement du corps. La difficulté est bien sûr une bonne dose d'appréhension mais est également d'ordre sensitif. Le grimpeur doit évaluer l'éloignement et la qualité de la future prise de main Description : Les prises de décollage et de réception doivent toutes deux être bien repérées. Les mains sont sur de bonnes prises et les pieds doivent être le plus haut possible et sur des appuis parfaits Fléchir les jambes en regardant la prise à atteindre. Pousser rapidement et fortement sur les jambes tout en tirant sur les bras. Quand la prise de main est atteinte, monter tout de suite les pieds pour ne pas rester uniquement pendu sur les bras


La position tendue	Elle est principalement utilisée pour les prises de formes fuyantes, " Les à-plats" , les bosses et les bossettes La surface de tous les doigts est plaquée en adhérence sur la totalité de la prise. Si la prise n'est pas trop verticale, la paume de la main vient parfois compléter cette action d'adhérence maximum de la main sur la prise Bien que ne donnant pas un sentiment de sécurité pour les débutants, cette position ménage les articulations, elle est à employer dès que possible

La position arquée	Elle est adoptée naturellement par tous, sur les prises à rebord étroit, les règles, réglettes, tétons, écailles et rebord des trous. La paume des mains est parfois associée à la prise de contact au support. Sécurisante, cette position donne l'impression d'être puissante et stable. Seule la première phalange prend appui sur la prise, les autres adoptent une flexion inversée non naturelle Cette position est fortement traumatisante pour les articulations

La pince	Une pince réalisée par le pouce et les autres doigts, permet de saisir une colonne ou une colonnette, une lunule ou deux trous rapprochés. Délicate et fatigante si seule la première phalange des doigts est en appui, elle devient très sure et facile quand la prise permet une saisie complète

Le blocage (main)	Dans ce cas il s’agit de réaliser une action en inter appuis du bras, du coude et de la main sur les flancs d'une fissure. Plus la fissure est étroite et plus cette position devient délicate et douloureuse, dans certains cas la fente est tellement étroite que seul deux doigts placés l'un au dessus de l'autre se verrouillent par rotation


En pointe	La pointe de pied est principalement utilisée perpendiculairement à la prise pour pousser et progresser, La pointe de pied est utilisée sur les grattons, cupules, gouttes d'eau ou autres trous du rocher. Naturelle et puissante, c'est la position favorite des débutants, un seul inconvénient, elle entraîne un mode d'escalade exclusivement de face et n'incite pas à grimper de profil.

En adhésion	Cette position est utilisée lorsque le rocher présente pas ou peu de prises ou d'aspérités et qu'il s'agit de surfaces plates et de bossettes. Le grimpeur pose le pied perpendiculairement à la paroi et soulève légèrement mais fermement le talon vers le haut, par réaction il appuie fortement le début de la semelle sur la paroi. Pour optimiser l'efficacité, la gomme des chaussons doit être propre et au maximum en contact avec le rocher.

La carre interieure	Cette position est très employée pour toutes les prises saillantes, mais également pour négocier des adhérences ou des rebords très fins. Plus naturelle que la carre extérieure c'est la première position utilisée par l'ensemble des grimpeurs

La carre extérieure	La carre extérieure est employée pour progresser de profil, en opposition, dans les dièdres ou dans les traversées. Elle prend généralement appui sur des prises saillantes et comme elle n'est pas une position naturelle, elle suscite parfois des adhérences délicates à négocier

Crochet talon	Cette position, qui est utilisée en sortie de toit et en gros dévers, permet au grimpeur d'économiser son énergie en posant et appuyant son talon sur une prise à un niveau proche de ses mains et en tirant sur sa jambe afin d’atteindre une prise de main plus haute.

Crochet pointe	Contrairement au crochetage talon, le crochet de pointe ne permet pas des appuis forts et ne sert pas à progresser mais à s'équilibrer dans les dévers et les toits. Pour réaliser ce mouvement, il faut une bonne prise, saillante ou creuse, pour placer la pointe du pied derrière cette prise et tirer sur sa jambe.

Le blocage (pied)	De la même manière que pour les mains, le grimpeur peut " verrouiller" les fissures avec ses pieds. Pour ce faire, il pivote le pied pour rentrer la pointe du pied, le pied ou la jambe dans la fissure et par une rotation, le ou la coincer. Comme pour le blocage avec les mains, plus la fissure est petite, plus le maintien de la prise peut être délicate voir douloureuse.